29 octobre 2025
Lors d’une succession, le notaire joue un rôle central : il identifie les héritiers, établit les actes, règle les dettes et organise le partage.
Mais il arrive que la relation se complique : lenteur, manque de communication, désaccord sur la gestion du dossier…
Bonne nouvelle : il est tout à fait possible de changer de notaire en cours de succession.
Chez Efficience Notaires, nous accompagnons régulièrement des familles dans la reprise de dossiers déjà ouverts, avec une exigence de clarté, de réactivité et de transparence.
Oui, aucune loi n’impose de conserver le même notaire du début à la fin de la succession.
Le choix du notaire est libre et personnel, pour chaque héritier.
Cela signifie que :
chaque héritier peut désigner son propre notaire,
ou tous peuvent convenir d’un notaire commun s’ils le souhaitent.
Le Code civil garantit cette liberté, dans le respect des règles de collaboration entre études notariales.
Plusieurs situations peuvent justifier un changement :
Manque de communication : absence de suivi, réponses tardives, impression d’abandon du dossier.
Lenteur excessive : des successions peuvent rester bloquées pendant des mois, voire des années, sans raison valable.
Désaccord entre héritiers : certains souhaitent un autre notaire pour rétablir un équilibre ou un regard neutre.
Proximité géographique : si la succession concerne un bien situé dans une autre ville, il peut être plus pratique de confier le dossier à un notaire local.
Recherche d’expertise spécifique : successions complexes, présence d’entreprises, biens à l’étranger, démembrement de propriété, etc.
Changer de notaire n’est donc ni un conflit, ni un acte de rupture, mais souvent une décision pragmatique pour débloquer ou mieux encadrer la succession.
La procédure est simple, à condition d’être bien encadrée :
Il est préférable de choisir un notaire expérimenté en droit des successions.
Celui-ci prendra contact avec l’ancien notaire pour organiser la transmission du dossier.
Le nouvel officier rédacteur adresse une demande formelle à l’étude initiale.
Conformément aux règles déontologiques, le notaire en place ne peut pas refuser de transférer le dossier.
Le dossier comprend :
les titres de propriété,
les actes d’état civil,
les évaluations patrimoniales,
et l’ensemble des documents déjà établis.
Cette transmission est encadrée, rapide et sans frais cachés.
Les deux notaires peuvent, si nécessaire, travailler conjointement (exemple : si certains héritiers conservent le notaire initial).
La loi prévoit une répartition claire des honoraires, afin d’éviter tout conflit d’intérêts.
Le changement de notaire n’engendre pas de frais supplémentaires pour les héritiers.
Les émoluments sont réglementés et répartis entre les études en fonction du travail réellement accompli.
Exemples :
Si le premier notaire a rédigé la déclaration de succession, il sera rémunéré pour cette partie.
Le second percevra les honoraires relatifs à la rédaction de l’acte de partage ou de vente immobilière.
Le coût total reste donc le même pour les héritiers, seule la répartition entre notaires change.
C’est possible.
Dans une succession, chaque héritier peut être conseillé par son notaire personnel, sans que cela bloque la procédure.
Les notaires concernés travaillent alors en “concertation”, l’un d’eux étant désigné notaire pilote du dossier.
Cette collaboration est fréquente et encadrée par des règles précises pour garantir la neutralité et la transparence.
Voici quelques critères à considérer :
Disponibilité : un notaire réactif, joignable et pédagogue.
Spécialisation : expérience prouvée en droit des successions complexes ou internationales.
Transparence : communication claire sur les délais, les étapes et les coûts.
Accompagnement humain : écoute et médiation en cas de tensions familiales.
Chez Efficience Notaires, nous mettons un point d’honneur à restaurer la confiance et à simplifier les successions déjà entamées.
Changer de notaire, c’est souvent l’occasion de relancer un dossier bloqué.
Notre équipe apporte une méthodologie claire :
Reprise structurée du dossier existant, sans perte d’informations.
Communication directe avec les héritiers, par mail, téléphone ou rendez-vous.
Calendrier prévisionnel précis, avec des étapes datées.
Suivi régulier jusqu’à la clôture complète du règlement.
Nous intervenons dans toute la France, avec des études présentes à Toulouse, Reims, Bordeaux, Neuilly-sur-Seine et Paris.
Notre objectif : transformer une succession source de tensions en un processus fluide, clair et équilibré.